Author: Jean-Michel Saint Girons
John STEELE (1758-1827)

From a migrant family from Scotland and Ireland at the end of the seventeenth century, John Steele was born in Drumore Township on June 5, 1758. Son of William Steele, Captain, and Rachel Carr who had four sons all fighters for independence.

Intended to become a Minister in the Presbyterian Church, he received a rigid education in the school of chestnut Level.

John was too young for his father allowed him to join the Continental Army, like his brothers. It is without his consent, he left school and took up arms.

He joined the army as a volunteer, taking very quickly despite his age, the command of a company of veterans. December 4, 1776, it was made a first lieutenant in the 10th Pennsylvania Regiment.

He was seriously wounded at the battle of Brandywine, September 11, 1777, shot him puncturing the abdomen... After this confrontation, six of its soldiers thinking him dead, carried it to bury him in a wood, and found that he was still alive. Supported by two old ladies who healed him, he was finally able to join his regiment.

May 27, 1778, it is lieutenant captain, and March 21, 1779, Captain under the command of general Hand.

Washington quickly appointed him colonel and assigned him to his staff. He was twenty-one years old.


In a letter to his brother William from June 14, 1780, at at the head of the Headquarters, Morristown, N.J., he recounts with precision the life of this entrenched camp, target of the English.

At Germantown, an English gun shooting him permanently paralyzed right arm.
However, he resumed the fight at the front, was assigned to the 1st Pennsylvania regiment on 17 January 1781, and there commanded a company.

While British troops were in Philadelphia, in order to prevent an American regiment which was parked on the shores of the Jersey, just below the city, of an imminent attack, it was voluntary to cross the River to swim, the written orders rolled in his clothes tied on his head. Cold and without voice, he was able to raise the alarm in time

Yorktown, October 19, 1781, he was declared the officer of the day for his bravery.
For his courage and his talent officer, he will be promoted general.

The war concluded, John returned to her people and married, March 4, 1784, Abigail Bailey, sister of the official printer of the Congress.

He retired to his property in East Drumore Township, practised agriculture, near Unicorn where a stele commemorates his memory.

Elected several times to the House of representatives and the Senate of Pennsylvania, he was appointed by Jefferson Director of customs of the port of Philalelphie.

In 1824, he solemnly received Lafayette during his triumphant return to America.

John Steele died on 14 March 1827. He is buried in Philadelphia in the Third Presbyterian Church cemetery. His tomb is honored each year and awarded permanently to the American flag and that of the Cincinnati.



John STEELE ( 1758 – 1827 )


Issu d'une famille émigrée d’Ecosse et d’Irlande à la fin du XVII° siècle, John Steele est né à Drumore Township le 5 juin 1758. Fils de William Steele, capitaine, et Rachel Carr qui eurent quatre fils tous combattants pour l’indépendance.
Destiné à devenir pasteur dans l’église presbytérienne, il reçut une éducation rigide dans l'école de Chesnut Level.

John était trop jeune pour que son père l'autorise à rejoindre l’armée continentale, comme ses frères. C’est sans son consentement qu’il quitta l’école et prit les armes..

Il intégra l’armée comme volontaire, prenant très vite malgré son âge, le commandement d’une compagnie de vétérans. Le 4 décembre 1776, il était fait premier lieutenant dans le 10ième Régiment de Pennsylvanie.

Il est grièvement blessé à la bataille de Brandywine, le 11 septembre 1777, par un tir lui perforant l’abdomen.. Après cet affrontement, six de ses soldats le pensant mort, le transportèrent pour l’enterrer dans un bois, et constatèrent qu’il était encore en vie. Pris en charge par deux vieilles dames qui le soignèrent, il put enfin rejoindre son régiment.

Le 27 mai 1778, il est lieutenant capitaine, et le 21 mars 1779, capitaine sous le commandement du général Hand.

Washington le nomma rapidement colonel et l'affecta à son état-major. Il avait vingt et un ans.

Dans un courrier à son frère William du 14 juin 1780, à en tête du Headquarters, Morristown, N.J., il relate avec précision la vie de ce camp retranché, cible privilégiée des anglais.

A Germantown, un tir de fusil anglais lui paralysa définitivement le bras droit.
Néanmoins, il reprit le combat au front, fut affecté au 1er régiment de Pennsylvanie le 17 janvier 1781, et y commanda une compagnie.
Alors que les troupes britanniques étaient dans Philadelphie, afin de prévenir un régiment américain qui stationnait sur les rivages du Jersey, juste au-dessous de la ville, d'une attaque imminente, il fut volontaire pour traverser la rivière à la nage, les ordres écrits enroulés dans ses vêtements attachés sur sa tête. Transis et sans voix, il put donner l’alarme à temps

A Yorktown, le 19 octobre 1781, il fut déclaré l’officier du jour pour sa bravoure.
Pour son courage et ses talents d’officier , il sera promu général.


La guerre conclue, John revint chez les siens et épousa, le 4 mars 1784, Abigail Bailey, sœur de l' imprimeur officiel du Congrès.
Il se retira dans sa propriété de East Drumore Township, pratiqua l’agriculture, près de Unicorn où une stèle commémore à sa mémoire.
Élu à plusieurs reprises à la Chambre des Représentants et au Sénat de Pennsylvanie, il fut nommé par Jefferson directeur des douanes du port de Philalelphie.
En 1824, il reçut solennellement La Fayette lors de son retour triomphal en Amérique.

John Steele mourut le 14 mars 1827, . Il est inhumé à Philadelphie dans le cimetière de la Third Presbyterian Church. Son tombeau est honoré chaque année et décoré en permanence du drapeau américain et de celui des Cincinnati.